Hommage à Thierry Gilardi
Par ludovicpsg, ludovicpsg.football.fr
le 26/03/2010
Thierry Gilardi né le 26 juillet 1958 nous a quittés il y a déjà 2 ans, c'était le 25 mars 2008. Alors qu'il était entré dans l'année de ces 50 ans, la voix du football s'est éteinte à Pont Marly suite à une crise cardiaque.
Sa voix rocailleuse avait marqué les supporters de football sur Canal Plus puis TF1.
Une carrière en crescendo
Thierry Gilardi s'est toujours intéressé à beaucoup de sports, en témoigne son premier journal l'Equipe qu'il lut à l'âge de 6 ans. Mais le futur journaliste avait un penchant pour le rugby en particulier. Sorti de Sciences-Po, le jeune diplômé entre à France Inter. Ensuite sa carrière décolle avec son entrée en 1987 dans la chaine privée de Canal + pour commenter les matches de football et présenter le magazine Jour de foot pendant 3 ans de 1992 à 1995 et l'Equipe du dimanche de 1995 à 2002.
Alors que Thierry est devenu un journaliste incontournable dans le monde du football, sa carrière va prendre du grade en 2004 en rejoignant le groupe TF1 et surtout l'équipe de France. Il se verra aussi attribuer le journal du dimanche matin, Téléfoot. Bien que pris par le football, Gilardi garde tous de même sa passion pour le rugby en étant vice-président du club parisien, le Stade Français. Mais le plus beau dans tout cela reste certainement son premier et dernier mondial en 2006 avec le parcours de légende de l'équipe de France arrivée jusqu'en finale.
Le mondial 2006
Thierry était aimé autant pour sa voix rocailleuse que la vivacité qu'il mettait dans ses commentaires, ainsi en 2006 toute la France réunie pour le Mondial et le retour de Zidane a pu apprécier l'enthousiasme de ses paroles. On peut notamment se rappeler du commentaire du premier but de Franck Ribery en équipe de France face à l'Espagne: "Viera, Viera, oui pour Ribéry qui va arriver devant Casillas vas-y mon petit ... il est dedans, il est dedans, le premier but de Ribery avec l'équipe de France et les bleus qui égalisent à un but partout, il est génial le môme". Ou encore le penalty de Zidane en demi finale face au Portugal: "Vas-y mon Zizou, c'est dedans".
Mais aussi de la déception après le coup de boule de Zidane : "Zinedine, pas ça, oh non, pas ça, pas aujourd'hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait". Sa carrière au service football et sa passion pour le sport aura été exemplaire pour le monde journalistique. Dommage qu'il soit parti trop tôt, il aurait surement aimé commenter la Coupe du monde en Afrique du Sud, un pays connu aussi pour sa culture du ballon ovale.
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