INTERVIEWS THIERRY GILARDI

Thierry Gilardi prêt pour le Mondial
«La France peut aller en finale».

Bonsoir

Après avoir commenté la Coupe du monde 1998 sur Canal +, Thierry Gilardi se lance dans ce nouveau rendez-vous sur TF1. Le journaliste croit dans les chances de l'équipe de France.

TV Magazine : Comment vous sentez-vous à l'aube de ce nouveau Mondial?

Thierry Gilardi : Très excité! Dans mon métier, il n'y a rien de mieux qu'une phase finale de Coupe du monde. Les 32 meilleures équipes sont là avec de nombreux attaquants, c'est synonyme de spectacle.

TV Magazine : Qu'est-ce que TF1 a prévu pour ce premier match?

Thierry Gilardi : À partir de 17[ef]h[ef]10, nous diffusons la cérémonie d'ouverture. TF1 propose ensuite 24 matches, a priori les meilleurs. Il y aura aussi «Téléfoot», réalisé tous les dimanches depuis l'Allemagne.

TV Magazine : Que pensez-vous de l'état de forme des Bleus?

Thierry Gilardi : Beaucoup de joueurs sont plus frais qu'il y a quatre ans. Cette année, il y a non seulement la fraîcheur mais aussi l'envie. Je pense que pour l'équipe de France, l'idée n'est pas de faire une bonne Coupe du monde mais de la gagner.

TV Magazine : L'expérience de 2002 leur a servi?

Thierry Gilardi : Ils arrivaient avec beaucoup de certitudes. Cette fois, ils ne sont champions de rien du tout. Ils sont repartis de zéro et ça leur a fait du bien.

TV Magazine : Croyez-vous dans les chances de la France?

Thierry Gilardi : Le Brésil est au-dessus de tout mais il y a du monde derrière... alors, pourquoi pas la France? Pour moi, elle peut aller jusqu'en finale. Mais il reste toujours la belle incertitude inhérente au sport.

TV Magazine : Qu'en est-il de la polémique entre TF1 et Raymond Domenech?

Thierry Gilardi : Après l'émission, nous nous sommes quittés avec le sourire. «Téléfoot» est un lieu de débats et Domenech a dit ce qu'il avait à dire. Je préfère ce genre de «coup de chaud» à une télévision trop lisse.

TV Magazine : Vous avez récemment dit que vous vouliez arrêter le sport après la Coupe du monde rugby...

Thierry Gilardi : Je me suis mal exprimé. Je ne veux pas arrêter le sport mais, après le Mondial de rugby, j'aimerais bien continuer à explorer d'autres voies que le sport pur.


Emmanuelle Litaud


tvmag.com

Bonjour à tous

Thierry Gilardi : '' Surtout ne pas faire retomber le soufflé''


Propos recueillis par JEAN-MICHEL MAIRE
14/10/2007


LE FIGARO. - Entre football et rugby, quel est le plus difficile à commenter ?

Thierry GILARDI. - Le rugby, bien sûr, et pour une raison évidente : les règles ! Alors que dans le football, une fois celle du hors-jeu assimilée, elles sont universelles et quasi naturelles, celles du rugby sont aussi nombreuses que complexes. Et puis, sans être désobligeant pour le ballon rond, les stratégies de jeu sont, elles aussi, plus subtiles en rugby. La difficulté, pour le commentateur que je suis, est donc de trouver le point d'équilibre dans mes explications, sachant que le public n'est pas aussi homogène qu'en foot et que je dois m'adresser à la fois à des téléspectateurs qui sont très férus de ce sport et à d'autres qui n'y connaissent pratiquement rien.

Et dans lequel prenez-vous le plus de plaisir au micro ?

Sans langue de bois, je ne fais pas de distinction. À partir du moment où les deux disciplines sont exercées au plus haut niveau, le spectacle et l'intensité du jeu procurent autant de sensations et de joies.

Le rugby reste cependant moins populaire. Comment l'expliquez-vous ?

Certaines réponses sont basiques. Déjà, pour jouer au rugby, il faut trouver trente gars, ce qui n'est pas forcément simple ! Et puis en foot, peut importe que le ballon soit en cuir, en plastique ou en chiffon, peu importe que le terrain fasse 110 mètres de long ou 20, le plaisir reste le même. Les gamins jouent au foot dans la rue, mais vous n'allez pas leur demander de faire des plaquages sur le bitume ! Ajoutez à cela le problème de la complexité des règles et vous aurez vite compris que les deux sports ne se jouent pas exactement sur la même planète. C'est culturel. Résultat : 86 nations étaient candidates pour participer à cette Coupe du monde, contre plus du double pour celle de football.


N'y a-t-il aucune chance pour que le rugby rattrape le football en termes de notoriété ?

Je ne sais pas. Le rugby a été si longtemps le sport des élites, le sport universitaire par excellence, que le retard est conséquent. Il n'est pas né dans un cratère populaire comme le foot. Il a en revanche aux yeux des Français un avantage énorme : il est synonyme de respect entre joueurs et supporters et véhicule de ce fait une image très positive. Le Stade Français (dont Thierry Gilardi est vice-président, NDLR) parvient grâce à cela à réunir quelque 80 000 personnes au Stade de France, c'est énorme. Les gens savent qu'ils vont assister à un vrai spectacle et que le combat physique, aussi intense soit-il, sera délimité par le terrain. Le jour où l'on se bagarrera dans une tribune de rugby, le soufflé rugby et l'engouement pour ce sport vont fatalement retomber.

La chasse aux consultants qui fait rage en football existe-t-elle aussi en rugby ?

Oui, et elle fera d'autant plus rage que la discipline montera en puissance. Si la France est championne du monde, comme je l'espère, cela va exploser. Mais n'oublions pas que le premier consultant célèbre ne l'a pas été grâce au foot, mais au rugby, et s'appelle Pierre Albaladejo. Parmi les consultants actuels, ma préférence irait vers Philippe Sella (Canal +), longtemps considéré comme le meilleur centre du monde, très sympa à l'antenne, jamais agressif, et, bien sûr, chez nous, Thierry Lacroix, qui arrive en quelques phrases à parfaitement expliquer le pourquoi d'un choix tactique. En plus « avé l'accent », ce qui est loin d'être négligeable en termes d'impact médiatique...


Pas peur, d'ailleurs, que votre voix, très reconnaissable, soit trop connotée foot et perturbe les téléspectateurs ?

J'espère que non ! Quand j'étais sur Canal et que je commentais indifféremment les deux sports, cela fonctionnait. On verra, cette fois. Je suis en tout cas redevable à TF1 de m'avoir donné l'opportunité de commenter à la fois ce soir la Coupe du monde de rugby et demain le match Italie-France de l'Euro 2008 de foot.

Source:Le Figaro

Bonjour à tous

Ancienne itw de Thierry en 2007

Solidarité. Il est la voix du rugby sur TF1 pour le Mondial. Il sera ce soir celle d'« Atout cœur » pour une soirée dédiée à l'enfance en souffrance. Au programme, XV coqs aux enchères…
Thierry Gilardi : « Sans les autres, on n'est rien »

Révélé par Canal +, Thierry Gilardi est aujourd'hui incontournable sur le ballon rond comme sur l'ovale : on l'a vu enchaîner dernièrement en moins 24 heures le France -Argentine en rugby et Italie- France en foot le lendemain. Une vraie performance pour ce passionné de sport qui a appris à lire à quatre ans… dans l'Equipe.

Les gens le savent peu, mais le rugby c'est votre sport d'attache ?

C'est le sport auquel j'ai joué entre 12 et 30 ans à Saint-Germain en Laye en région parisienne. C'est là que j'ai joué en 3e et 2e division. J'ai vu Franck Mesnel débuter. Il avait déjà des cuisses comme des jambons. Ensuite j'ai dû arrêter à cause de mon métier de journaliste sportif qui m'envoyait tous les dimanches à droite et à gauche pour couvrir des matchs.

Où avez-vous pris le virus du rugby ?

Dans ma famille tout le monde jouait : mon père, mes oncles, mais c'est ma grand-mère basco-béarnaise qui est sans doute la racine de ma passion pour ce jeu. Elle suivait les matchs du tournoi ; elle ne me parlait pas des joueurs mais de ses troisièmes mi-temps avec ses copines !

Vous qui avez été longtemps le monsieur foot sur Canal +, c'était un rêve de commenter un jour le Mondial de rugby ?

Ce n'est pas ma première Coupe du Monde de rugby. J'avais déjà couvert le Mondial en 1995 en Afrique du Sud avec Serge Blanco. Je me souviens de ce formidable All Blacks/Angleterre avec l'explosion du phénomène Lomu. Quand j'ai signé à TF1, la chaîne n'avait pas encore signé le Mondial, mais dans le deal, il y avait la promesse de commenter cette Coupe du Monde.

Le rugby pour vous c'est d'abord une affaire de cœur, une invite à la solidarité ?

La première chose que l'on apprend à l'école du rugby, c'est que « sans les autres, on n'est rien ». Il faut un gros cœur pour pratiquer ce jeu, ne pas avoir peur de s'envoyer et se donner à fond. Je ne fais pas autre chose comme commentateur.

Votre message ce soir pour la soirée « Atout cœur » ?

Juste que chacun est conscient en pleine Coupe du Monde de rugby, de la chance que l'on a de marcher sur nos deux jambes. Alors ce soir, tous ceux qui participeront à cette soirée et aux enchères doivent, eux aussi, aller jusqu'au bout, se donner à fond sans économiser sur la solidarité que l'on doit aux enfants en souffrance. Avec l'association « Atout cœur », on le sait, c'est de l'argent qui ne va pas partir n'importe où mais sur des actions concrètes.

Le symbole du coq pour vous, c'est quoi ?

D'abord celui de l'Equipe de France. Je ne connais pas un gamin aimant le rugby qui ne s'est pas endormi un soir en rêvant de porter ce coq sur la poitrine. C'est pour cela que je trouve l'idée de Cédric Soulette formidable. Parce que le rugby a une dimension esthétique entre la figure de la force brute et celle de l'évitement, du contournement. En télé c'est un sport super télégénique.

Source:la Dépeche.fr

MEDIAS / THIERRY GILARDI :« Une marche a été franchie »
mar 16 oct, 22h47

Vice-président du Stade Français, Thierry Gilardi est comme un poisson dans l’eau pendant cette Coupe du monde. Le journaliste de TF1 fait le bilan de la compétition et évoque la défaite des Bleus.

Thierry Gilardi, avec quelques jours de recul, quel est votre sentiment sur cette demi-finale perdue face à l’Angleterre ?

C’est une autre grosse occasion de manquée. C’est dommage après tout l’espoir suscité à la suite du match face aux Blacks. Contre les Néo-Zélandais, on le sentait tous moyen et on sentait beaucoup mieux le match contre l’Angleterre. Et pourtant… Qu’est-ce qui s’est passé ? Un contrecoup physique certainement. Ça ne se voyait pas forcément dans la vitesse de course mais je pense que sur le plan mental, les joueurs avaient beaucoup donné à Cardiff et il leur a manqué « le supplément d’âme » pour aller au-delà des Anglais. C’est Fabien Pelous qui a employé cette expression, je crois. Il a raison. L’Angleterre n’est pas une équipe géniale mais elle a été rigoureuse, bien organisée, elle a appliqué son fonds de jeu. Et on est tombé dans ce mur là. On n’a jamais réussi à s’en extraire. Je pense qu’il y a eu un manque de fraîcheur mental évident.

Lorsque la France menait encore au score à six minutes de la fin, vous nous saviez condamnés ?

On sentait que le coup était mal parti en tout cas. De rester comme ça à petite distance des Anglais, ce n’est jamais très bon. On voyait bien une transformation psychologique sur le terrain. Les Anglais, qui avaient attaqué le match de façon un peu craintive malgré leur essai, se demandant à quelle sauce ils allaient être mangés, sur la fin du match, avaient retrouvé leur mental d’acier, leur aura. Côté français, on levait le pied, on avait du mal à enchaîner. On avait du mal à rester physiquement et mentalement dans la partie.

Depuis samedi soir, les critiques fusent contre Bernard Laporte, pensez-vous qu’elles soient justifiées ?

Je n’aime pas être donneur de leçons. Si Bernard Laporte est en finale. S’il gagne la Coupe du monde alors c’est le meilleur entraîneur du monde… Il est éliminé en demi-finale, c’est un abruti fini ? Moi, je ne peux pas rentrer dans ce système là. Qu’il y ait eu des erreurs. Sans doute. C’est la nature humaine. Mais j’ai du mal à me persuader que Bernard Laporte ait mis volontairement la mauvaise équipe pour perdre contre l’Angleterre. Je crois que lui comme les joueurs avaient surtout envie de gagner. Il y a eu peut-être de mauvais jugements, de mauvaises options prises. On peut en débattre. Après, brûler et mettre au bûcher Bernard Laporte, je trouve que ce n’est pas très correct.

Vous semblez remonté. Vous trouvez violente la façon dont est traité Bernard Laporte ?

Au-delà de Laporte, je trouve que la façon dont on traite les résultats sportifs est violente par nature. Quel que soit le sport. Ça dépasse l’entendement, c’est beaucoup trop violent. Il y a du plaisir à prendre. Il y a des déceptions à accepter. Ça fait partie du jeu. Mais il n’y a pas mort d’hommes et il n’y a jamais mort d’hommes. Donc, la façon dont est traité Laporte me semble extraordinairement trop violente.

Vendredi, la France essaiera de terminer troisième en affrontant l’Argentine. Pensez-vous que les Bleus vont réussir à se remobiliser ?

Ça va être compliqué. Très compliqué. Je pense que moralement, ils ont pris un énorme coup sur la tête. Il va falloir petit à petit les ramener sur cette Coupe du monde qui est organisée chez eux. Insister sur la côte d’amour dont il bénéficie dans le public. Ils se doivent de bien terminer. Il y a aussi le départ des grands anciens. On leur doit un hommage. Il faut terminer sur un match propre. Un match avec un engagement total. Mais ça va être un petit peu compliqué à réaliser. Il ne faut pas se le cacher.

« Un rêve pour moi »

Bernard Laporte a choisi de faire neuf changements pour cette rencontre, approuvez-vous sa décision ?

Laporte seul peut répondre à cette question. Il a probablement vu briller quelque chose dans l’œil de Dominici et de certains autres joueurs. S’il les a vu briller, il a bien fait de les mettre. Ça veut dire qu’ils ont envie de montrer quelque chose. Dominici, c’est un de ses derniers matchs, si ce n’est le dernier en équipe de France. Bernard Laporte a sans doute senti cet éclat là briller chez lui. Je n’aurais pas aimé être à la place de Bernard. Elle a du être très difficile à faire cette équipe là.

Samedi, vous allez commenter le finale de cette Coupe du monde, votre pronostic ?

Je crois qu’objectivement l’Afrique du Sud est largement favorite. Elle a tous les atouts pour être championne du monde. Elle a la jeunesse. Elle a la puissance. Elle a des joueurs qui sont capables de prendre des ballons en touche. Matfield et Botha sont probablement les deux meilleurs deuxième ligne du monde. Ils ont un demi de mêlée qui est peut être aujourd’hui le meilleur joueur de la Coupe du monde en la personne de Fourie du Preez. Ils ont un centre qui s’appelle François Steyn, il est tout jeune. Il fait d’énormes conneries mais il sait aussi faire des trucs incroyables. Ils ont tous les atouts. Mais en face, il y a l’Angleterre. C’est une très grande nation de sport. C’est peut être une équipe vieillissante. Elle était au fond du trou il y a quelques semaines. Mais elle s’est reprise et elle capable de faire beaucoup de choses sur sa solidarité, ses valeurs. Battre l’Angleterre, c’est toujours extrêmement difficile. C’est loin d’être gagné d’avance. Les Anglais, ils vont y croire jusqu’au bout. Ils vont rentrer sur le terrain pour gagner. Ils ne vont pas se poser en victimes.

Avez-vous été surpris des excellentes audiences de TF1 pendant cette Coupe du monde ?

Au niveau de l’équipe de France, on s’y attendait. Après la victoire contre les Blacks, il y a eu un engouement presque naturel. Ce qui m’impressionne, ce sont les scores des autres matches quand l’équipe de France ne jouait pas. Des matchs ont été suivis par huit ou dix millions de téléspectateurs. Et là, il n’y avait pas de chauvinisme. Il n’y avait pas de cocorico. Je me dis qu’il y a eu une marche qui a été franchie. Même si tout le monde ne connaît pas les règles sur le bout des doigts, les subtilités du jeu. Il y a un esprit qui a été donné. Il y a eu une atmosphère de fête. Une gaieté permanente dans les stades. Un respect incroyable. Je crois que c’est ça que les téléspectateurs français ont ressenti au-delà même de la performance de l’équipe de France.

Craignez-vous que l’engouement suscité par cette Coupe du monde reste sans lendemain ?

Bien sûr que ça va retomber. C’est un événement ponctuel. La prochaine Coupe du monde en France aura lieu dans 24 ou 28 ans. Oui, ça va retomber mais il en restera quelque chose. Il y a une côte de sympathie qui s’est créée entre le rugby et la population française. Et ça, ça ne s’éteindra pas. Il y aura toujours cette sympathie. Ça va amener certainement encore beaucoup de gamins dans les écoles de rugby. La Fédération m’a indiqué hier qu’il y avait plus 40% en adhésions pour le moment.

Sur le plan personnel, je suppose que vous savourez…

C’est un rêve pour moi de commenter le rugby. En plus une Coupe de monde. En France. Avec l’exploit contre les Blacks en prime. C’est un rêve éveillé. J’ai pris énormément de plaisir.


Alexandre MARAS

France/Italie vu par Thierry Gilardi

Mercredi 6 Septembre 2006 à 09:24

«Pas une revanche de la Coupe du monde, mais...»


Quatre jours après leur belle victoire en Géorgie (3-0), les Bleus poursuivent leur parcours dans les éliminatoires de l'Euro 2008 en accueillant les champions du monde italiens au Stade de France. «Il ne s'agit pas de la revanche de la finale de la Coupe du monde, mais ce n'est pas un match ordinaire non plus», explique Thierry Gilardi, que l'on retrouvera au micro de TF1 ce soir.

Êtes-vous satisfait de la victoire obtenue par l'équipe de France en Géorgie, samedi ?

Et comment ! Très honnêtement, je l'escomptais, car la Géorgie ne fait pas partie des grandes nations de football. Mais ce qui est remarquable, c'est la manière dont les Bleus ont abordé la rencontre: ils étaient sereins, concentrés, solidaires, n'ont fait montre d'aucune arrogance. Sur la lancée du Mondial, on ressent une plénitude dans ce groupe. Il semble qu'il soit à l'abri du moindre accident.

Après le match, vous êtes rentré de Géorgie dans le même avion que les Bleus: est-ce quelque chose d'habituel ?

Pas du tout, c'était exceptionnel! C'était pour me permettre de présenter «Téléfoot», le lendemain, en direct de Clairefontaine. Je dois remercier au passage Raymond Domenech, sans qui cela n'aurait pas été possible. Je l'ai pris comme un vrai plaisir. Même s'il était tard dans la nuit, même si le vol était long, même si les joueurs étaient fatigués, j'ai pu échanger quelques mots avec eux. C'étaient des moments privilégiés.

Ce France/Italie, le considérez-vous comme une revanche de la finale de la Coupe du monde (victoire italienne aux tirs au but ?

Non. Si la France gagne, elle ne récupérera pas pour autant la Coupe du monde. Quoi qu'il arrive, les Italiens sont champions du monde pour les quatre prochaines années. C'est quelque chose qu'on ne peut pas leur enlever. Mais on ne peut pas dire que les Bleus ont oublié ce qui s'est passé il y a deux mois à Berlin. Un France/Italie n'est jamais un match ordinaire.

Source:TV.Mag

Mercredi 13 Septembre 2006


« Je suis un privilégié »

Il commentera la Coupe du monde de rugby sur TF1

Cette saison sera plus que jamais placée sous le signe des grands événements sportifs pour Thierry Gilardi. Après le Mondial et les éliminatoires de l'Euro 2008, le journaliste retrouve la Ligue des champions ce soir. Et la Coupe du monde de rugby se profile à l'automne 2007.

En cette rentrée, vos activités professionnelles se resserrent autour du sport, puisque vous avez arrêté de présenter la matinale de LCI: pourquoi un tel choix ?

Pour plusieurs raisons. Déjà, le fait de se lever chaque matin à 3 heures est quelque chose de très exigeant. Quand viennent se greffer dessus des matchs de l'équipe de France ou de Ligue des champions en soirée, ça devient dur physiquement. Certains jours, j'avais l'impression d'être en décalage horaire permanent. Je ne savais plus où j'habitais! Le départ de Mélissa Theuriau (ndlr: avec laquelle il présentait «LCI Matin») sur M6 a également pesé dans la balance. Sans oublier la préparation de la Coupe du monde de rugby, qui va me prendre pas mal de temps. ...

Bonsoir à tous


Le 17/08/2005 à par Emmanuelle Litaud

Thierry Gilardi, supporteur numéro 1 de Zidane
«Zizou suscite la curiosité!»

Ce soir, Thierry Gilardi sera aux commentaires de France/Côte-d'Ivoire avec Jean-Michel Larqué. En journaliste passionné, il nous parle des Bleus et du match de la soirée.

TV Magazine : Zidane est de retour en équipe de France...

Thierry Gilardi : Je trouve cela formidable, plus je vois Zizou jouer, plus je suis content.

TV Magazine : Sa présence pourrait-elle influencer les audiences?

Thierry Gilardi : Forcément, surtout lorsqu'on voit les réactions des gens. Son retour suscite une curiosité et une attente des passionnés mais aussi de ceux qui regardent le football de manière plus événementielle. Il se passe quelque chose de collectif, un peu comme en 1998!

TV Magazine : Que pensez-vous du retour de Claude Makelele et de Lilian Thuram?

Thierry Gilardi : Claude a tout gagné sauf la Coupe du monde, il a un bon coup à jouer. Lilian, lui, est revenu par devoir. En équipe de France, les meilleurs doivent être là!

TV Magazine : Est-ce que cela ne discrédite pas un peu les jeunes?

Thierry Gilardi : Ils doivent en profiter pour acquérir de l'expérience. Même s'ils sont déçus, ils vont découvrir les bénéfices: la pression ne sera plus sur leurs épaules.

TV Magazine : La rencontre de ce soir sera-t-elle un test?

Thierry Gilardi : Les Bleus affrontent l'une des meilleures équipes au monde et cela me fait un peu peur pour une reprise de contact. En même temps, c'est bien de se mesurer à un adversaire fort.

TV Magazine : En plus de «Téléfoot» sur TF1, avez-vous d'autres projets
Thierry Gilardi : Je vais assurer la matinale, de 6 h 30 à 9 heures du lundi au jeudi à la rentrée sur LCI. L'information me manquait!

TV Magazine : Y aura-t-il des changements dans «Téléfoot» ?

Thierry Gilardi : Nous misons sur la continuité mais il n'y aura plus de chroniqueur systématique. D'ailleurs, Estelle Denis nous quitte pour présenter prochainement «100 % foot» le dimanche soir sur M6.

Source:TV.Mag